



Samedi 28 Juin :
19h : Lilian arrive à la maison, on mange les traditionnelles pâtes de veille de course avec mes enfants.
20h15 : Madame est arrivée, le camping-car est chargé, nous pouvons décoller de Valence. Trajet sans encombres, à 23h nous sommes à Violay, installés pour la nuit. Il pleut depuis un petit moment maintenant, et ça ne va pas s’arrêter jusqu’au petit matin, moment où je me réveille pour remettre un haut de pyjama, ça caille à plus de 800m d’altitude…
Dimanche 29 Juin : La pluie a donc cessé, et le sol est bien moins détrempé que je le craignais, le sol a tout absorbé, tant mieux pour nous. Par contre ça caille, et j’hésiterais longtemps à enfiler une veste.
- 6h : Réveil tranquille. On se prépare, on déjeune, et on passe un coup de fil à l’organisateur, parce qu’à 6h50, il n’y a toujours personne alors que nous avons dormi sur le parc à vélo…
- A 7h15, c’est la cohue, y’a des VTT de partout, on se sent mieux On pose donc tranquillement nos Vélos, Chaussures, Casques et même le sac. En effet, nous partons du village, et venons chercher nos vélos en commençant par 5km environ de course à pied, inutile de se charger… Direction le village pour une épreuve de tir.
- 7h30 : Récupération des dossards, enregistrement de ma puce, ça roule, Lilian a même le temps de profiter du café offert.
- 8h00 : En guise d’épreuve de tirs, annoncée, 3 lancers-francs pour Lilian qui permettront de déterminer l’ordre de départ (par vague de 1′), et 3 flèches à mettre dans le jaune pour prendre 3′ de bonus. 1/3 pour Lilian et 3/3 pour moi. Mission accomplie puisque personne ne fera 3/3 au basket, nous serons donc dans la 2° vague, c’est bien, il n’y a même qu’une seule équipe à avoir fait mieux que nous. Nous nous échauffons légèrement, et après un petit briefing dans le gymnase, direction le départ.
- 9h05 : Pan c’est parti Tranquillement, petit prologue pour étirer les 45 équipes au départ, avant de venir chercher une carte pour un fléché allemand d’environ 2km. On reste assez groupé sur cette partie, et ça facilite les choses même si certains semblent très hésitants
Le raid passe ensuite en mode CO Mémo. 2 balises à pied, parc à vélo puis 3 balises en vélo. Nous sommes bien, après avoir pris une option différente des autres sur la première balise, nous sommes même 2° à la transition. Nous repartons cependant autour de la 10° place, et pourtant nous ne sommes restés qu’1′50″ arrêtés !!!!!
Tout se passe super bien, j’adore cette épreuve que j’avais eu l’occasion de pratiquer à 2 ou 3 reprises dans ma jeunesse. Les “réflexes” reviennent bien. Nous pointons 2 autres balises, dont une un peu cachée dans une grande descente, que 5 ou 6 groupes ont raté (nous les verrons remonter un peu plus loin). Tout ça fait que nous arrivons à la transition VTT=>Trail en Suivi d’itinéraire, en 3° position, malgré une petit hésitation sur une balise à notre gauche en contrebas de la route, puis sur le numéro de la dernière balise (220 alors que nous venions d’enchaîner 182 à 186) et que je n’ai pas retenu. Ca arrive derrière, il y a 4 vélos au parc et finalement on y va. Je prends la carte, je pointe, et je regarde l’échelle : 1/10000°, une boucle tracée pour un suivi d’itinéraire, 25cm maxi soit 2,5km=>”Lilian garde les chaussures, ça ne vaut pas le coup”. C’est ma première erreur, le parcours fera au final environ 5km, et je ne comprends toujours pas comment c’est possible
Ca part fort autour de nous, forcément puisque les “grosses équipes” étaient derrière. Nous sommes cependant plutôt bien, mais je vais malheureusement faire ma 2° erreur, environ à mi-parcours. Je rate une bifurcation et nous redescendons à gauche vers la rivière trop tôt. Nous nous retrouvons ainsi au début du parcours, à contre-sens. Le temps de se recaler, de remonter sur la bonne trace, et ce sont 20′ qui se sont envolées. Nous seront crédités au final du 39° temps sur cette portion…
Lilian est tout énervé, il n’a pas de jambes, m’en veut de l’avoir fait remonter alors qu’on aurait pu passer par le départ (mais avec le risque de rater une balise intermédiaire), et il faudra de longues minutes pour qu’on se remette en route.
Le second atelier de tir, fléchettes pour le coach, carabine pour moi, lui permettra de nous offrir 3 nouvelles minutes de bonus, et de nous reconcentrer.
On repart ensuite pour une (très) longue montée vers la dernière balise de la CO Mémo, puis le village. Le soleil pointe son nez et il commence à faire très chaud. On enchaîne avec un Run&Bike de 7100m, au Road-book, avec des azimuts à prendre, et un parcours plutôt costaud dans son milieu avec une belle descente-montée (90mD+ sur 800m). Tout se passe bien sur cette partie, même si nous n’avons pas l’impression de remonter beaucoup de monde. Enchainement avec une CO Urbaine sur Photo Aérienne, ca se passe pas mal mais les jambes sont lourdes, Lilian commence à être à la peine, il sent même les crampes arrivées 11 postes plus tard, le plein des sacs est refait, et c’est reparti pour un VTT’O, avec une CO en option (suivant porte horaire). On va être bon sur cette partie, sans aucune erreur d’orientation, mais les jambes du coach sont dures, les miennes ne sont pas au mieux, notamment après la petite CO optionnelle, et la longue remontée entre la 209 et 210 pour un passage obligatoire, va finir de nous épuiser.
Je termine le raid complètement vidé, mais pas cassé. Une bonne douche, on range toutes nos affaires et on retourne récupérer notre sac coureur, profiter d’un bon repas, et d’un peu de repos avant de reprendre la route du retour.
Bilan :
- Une semaine plus tard, la déception ne s’est pas encore vraiment évacuée. Je m’en veux vraiment et j’ai encore bien du mal à l’avaler. Entres 15′ et 20′ de perdues sur les équipes devant nous, et le contact visuel surtout, 50′ pour faire 5 bornes, bref ça me fait ch…
- On finit quand même 15° au scratch, notre objectif du premier tiers est donc rempli, le tout en 4h54 d’effort, pour un temps corrigé de 4h35 au final (6′ de bonus + Arrêt du chrono pour les tirs).
- Pas de pépins, pas de bobos, pas de casse, et la motivation pour nous préparer pour le raid de Dieulefit le 20 Juillet prochain, avec pour moi l’envie supplémentaire de me rattraper
A noter au classement une prime au nombre de balises : Les équipes qui ont pris les 40 balises du parcours sont forcément classés devant ceux qui n’en ont “que” 39, j’aime bien ce principe
A très bientôt pour de nouvelles aventures,
Manu.
Voic une petite photo souvenir de mon premier WE avec des frites en mode famille.
Trail des Drayes du Vercors le samedi pour Sarah, Sandrine, Christophe, Seb et moi-même. Puis pour les mini-frites l’après-midi Celia, Louis et Martin.
Le tout suivi par une raclette le soir dans une ambiance climatique un peu fraiche.
Vivement le prochain We … au soleil avec encore plus de frites
Franck
S’il y a 3 ans, nous avions été surpris de nous retrouver sur le podium, cette fois-ci, au vu de notre préparation et des équipes engagées, une place dans les 10 nous aurait comblé. Et finalement, au terme de 5 jours de course + une nuit, avec des étapes de quasiment 10 h d’effort chaque jour, on remonte sur la boîte du Corsica Raid. Lafuma finit bien largement en tête certes, mais on aura bagarré jusqu’au bout avec les Cap Opale et les Lozère Sport Nature, des équipes que d’habitude on aperçoit au départ seulement, mais aussi avec les futurs vainqueurs pour les dernières victoires d’étape. Hallucinant ! Pas un accroc, pas une erreur d’orientation, pas de mauvais choix stratégiques sur les relais, pas de problème mécanique (même si c’est pas passé loin), tout s’est passé au mieux et le problème, c’est que ça donne vraiment envie de recommencer. Compte rendu complet pour bientôt.
Une cuvée 2014 pour moi sous le signe de la jeunesse puisque je fais le raid avec Théo.
Parcours D : court et technique, en théorie 1000 d+ et 30 km sur 2 j, ca va piquer pour le jeunot !
Premier jour un peu stressant : pas trop confiant sur les reports de postes sur la carte avec le carré de report mais bon Théo me donne les abscisses et ordonnées en live. On démarre donc à fond et comme d’habitude, grosse bêtise sur la première balise. Comme quoi je vieillis mais je suis toujours impatient ! On perd 15min et zou on met la longe, on passe en mode tracteur et ca double sévère. Et pile après la 3eme Théo se met le pied dans une pierre et se tord la cheville. Tel père tel fils !
Mais courageux le fiston il repart et serrera les dents jusqu’au bivouac. On arrive en 14eme position de notre catégorie mais à voir le nombre de tentes plutôt dans les premiers. T° 35 C° on est tout rouge !
Un coup chez les ostéopathes, une bonne ration de purée, un gros dodo et on verra demain la cheville du champion.
Bonne nouvelle, le matin ca va rouler et on repart pour la remontée vers la station du Semnoz. 2km de trail, un report de postes maitrisé, on ressort la longe et ZA comme dirait Bruno. Objectif rentrer dans les 10 premiers de notre catégorie.
Premières balises plutôt faciles, celles du milieu très techniques mais on n’est pas tout seul ! et on entame les 6 dernières au taquet en doublant des équipes.
On arrive en moins de 3 heures et visiblement plutôt bien placé.
Au final un super WE avec mon fiston, une 10eme place dans notre catégorie sur 40 équipes mais surtout une 21eme au scratch sur 220 ! Une jeune frite en devenir en résumé
Franck
Bon c’est parti cette année pour le relais à 4 de la maxi-race, terre du prochain championnat de trail 2015.
Tout d’abord vendredi soir, pasta party à la casa avec nos 2 compères ardéchois Luc et Laéti, et avec toute la petite famille Roizot au grand complet.
Et la, première surprise, on assiste à un repas d’ardéchois qui habitent tous dans moins de 20 km2 et qui se connaissent tous
Lever 3h du matin pour accompagner Luc pour lancer le relais qui part à 4h, super montée du Semnoz en 2h27. Puis, j’enchaîne un petit dodo avant d’aller relever Laetitia à son relais à Doussard : 3h27 pour la gazelle ardéchoise, pas mal !
Je croise Cécile et j’encourage Sébastien qui repart en même temps que moi du ravitaillement.
Et zou à mon tour, dré dans le pentu dès le 2eme km, lente remontée des super men du 86 km partis une heure avant
Arrivé à 5km de Menthon, il fait beau ! Sandrine aura un beau relais. Un coup de portable pour mettre Sandrine sous pression et c’est bouclé pour le relais 3 en 3h22.e avant. Les ischio tirent dès le début mais bon faudra faire avec … Bonne sensation jusqu’au col de la Forclaz, légère descente et ça remonte, plus dur, plus fort, passage en vire avant le sommet ….Le temps est pourri, il fait froid et on voit rien , super ! Enfin comme cela je ne traîne pas et j’enquille une super descente au taquet direction Menthon et la ça double sec…..dans une pente à 17% !
Sandrine part au taquet trop contente de doubler des mecs en montée. Elle appréciera la montée et beaucoup moins la descente sur Albigny jugée trop technique par la miss
On s’arrange avec Luc et Laeti pour finir la dernière ligne droite avec Sandrine, super moment de partage an tenant la main de Costa. Elle finira donc son relais 4 en 2h34.
Le tout pour un relais en 11H52, une 11eme place en mixte sur 60, 3eme si l’on regarde les mixtes avec 2 filles, chapeau mesdames , 55eme sur 151 équipes. Voila, l’année prochaine en relais à 2 avec ???
Et bravo à Sébastien et Fred qui ont fait une superbe course , les frites ont visiblement bien apprécié les montagnes du 74
Franck
PS : Post dédicacé à Gwen: bon courage.
En perspective du Corsica Raid Aventure, on avait pointé le Raid Ore comme une course qu’on pourrait courir à quatre, histoire de tester l’équipage. On n’avait pas vraiment regardé le programme ni l’esprit de la course, mais bon. De toutes façons, le test grandeur nature n’en est plus tout à fait un : Freddy a mal au dos tous les lendemains de course à pied. Il commence à parler de ne pas aller en Corse. On s’est donc dit que ce raid serait un dernier test pour lui avant décision finale. Toma a pris une semaine de vacances post-raid dans le coin, Denis est sur Toulouse. L’autre équipe de frites, Manu et Lilian est parti samedi soir pour dormir au F1. On se retrouve donc à 5h du mat, Freddy et moi, prêts à rouler 3h face au vent. On retrouve tout le monde au départ. C’est familial et très typé FFC.O. bonne franquette. Première alerte, Freddy se tord la cheville à l’échauffement, juste au moment où il se dit qu’il ne s’est pas strappé. Ca s’annonce bien. Bref, ça a l’air de tenir, alors on y va. Ca me permet de ne pas trop exploser sur le premier trail. Toma gambade encore devant. Heureusement Freddy est long à se mettre en route et ça me sauve. Retour au parc, on prend les cartes. On sera deux à la boussole : Toma et moi. Denis et Freddy n’ont même pas apporté leur porte-cartes. Je trace au fluo l’iti prévu sur cette section VTT’O ordre libre où l’on peut laisser ce que l’on veut pour le retour. Je pensais que le tracé se ferait de lui-même. Que nenni, c’est du vrai VTT’O truffé de choix d’iti et de balises excentrées à aller chercher sans faire trop d’aller-retours. Le secteur est hyper maillé et dès le début, on comprend qu’on va avoir mal à la tête. On enchaine les croisements et intersections. Au début de ce VTT’O, on suit plus ou moins Thomas Pardoen. C’est bien, ça confirme nos choix. Je me force de ne pas sortir de la carte, mais comme j’ai la puce de l’équipe (celle de Toma et moi), je dois aussi biper et perds du temps à chaque sortie de poste. On finit plutôt bien ce premier VTT’o même si Toma me fait remarquer qu’on a laissé une 58 qu’il aurait été judicieux de prendre à l’aller. On rentre alors sur le second VTT’O ordre imposé celui-là. Toma en profite pour se prendre une belle gamelle en voulant passer en 26 rigide, un obstacle que je viens de passer en 29 tout-susp (et que j’aurais pas tenté en 26hard). Ce VTT’O se passe pas trop mal et on a la surprise d’en sortir avec plein de grosses équipes au derrière (Issy, Agde, XTTR,Baragnas, Absolu, Raidlinks). Ils ont du en choper une ou deux de plus que nous sur le premier VTT, mais ça fait quand même plaisir. On part groupés sur la CO. On jardine tous ensembles la première et quand on la chope, je ne suis même pas encore entré dans la carte. La suite se passe bien, sauf que Freddy boite fortement et quand au bout d’une heure, on s’aperçoit qu’on vient de pointer la 9 (sur 19) après un joli « coup de sanglier », le moralomètre commence à faiblir. On prend alors un tout petit rythme. Je rêve à cet instant d’une belle section de VTT balisé ou un coup de canoë pour arrêter de réfléchir. On reste même 5 minutes à palabrer après la 9, pour savoir comment aller chercher la 10, non pas au plus vite, mais au plus confortable (« Ah non, moi je me tape pas toutes ces courbes ! », etc…). On voit plus grand monde pour nous mettre un peu la pression. Heureusement, on tombe sur un duo mixtes à la 10 puis des Espagnols à la 12, ça nous relance un peu. On joue au chat et à la souris, mais rien de bien convaincu. Denis trottine encore, le pied alerte, lui qui voulait pas se cramer avant son 100km la semaine prochaine est rassuré. On va pas le faire sauter aujourd’hui. Freddy sert les dents mais on sent bien qu’il n’est pas en train de tomber amoureux du parcours. Quant à Toma et moi, on regarde la montre et on se dit qu’on va rentrer tard ce soir à la maison (sans compter nos discussions sur ce qu’on va bien pouvoir faire au Corsica). On finit tout de même par retrouver nos VTT. Freddy n’arrête pas de demander combien il en reste. Ca sent l’écurie, mais le picotin d’avoine se fait long à venir. Un nouvel aller-retour à faire sans le VTT sous une falaise, un passage jungle sur un sentier marqué sur la carte mais vraiment pas « ouvert » et c’est moi qui commence à péter un plomb.
Autant j’aime bien quand une section pur VTT’O se glisse dans un raid, mais quasi 7h de course à repasser dans les mêmes coins un CP sur deux en taillant des diagonales dans tous les sens, j’avoue que je suis pas fan. On finit par rejoindre l’arrivée en touristes, avant de s’avaler une bonne paëlla. Toma est en retard pour aller voir les taureaux en famille, Freddy et moi sentons que les bouchons sur le chemin du retour vont être une épreuve de plus. Et on n’est pas plus avancés pour le Corsica. Bref, un dimanche pas top, on n’est décidément toujours pas devenus des orienteurs.
PS : Attention, je ne critique en rien la qualité de l’orga qui était au poil.