



Freddy et sa fille Olivia terminent seconds du défi nat’ de Valdrôme, épreuve originale ou les équipes sont forcément composées d’un adulte et un enfant.Au terme des épreuves de canoé, course à pied, CO sur photo, biathlon, CO nocturne, tyrolienne, dévalkart, CO , VTT et escalade sur deux jours avec bivouac, ils finissent à quelques encablures de la victoire.
Toujours en délicatesse avec sa clavicule, et privé de natation, VTT et Canoé, Bernard Charrol ne s’arrête plus de ………..courir. Il termine second des Balcons de la Drôme sur 16km à PIègros La Clastre . Il termine au sprint pour la victoire avec Romain Auvray. Encore une bien belle course sur les terres de Pascal Moreau, organisateur du jour, tout juste rentré de l’Anapurna Mandala Trail ou il finit dans les 10.
Pour Nice j’attend ça comme un accouchement….
A bientôt dans les forêts…
Cela me manque énormément !”
Stéphane.
Et hop une belle 5° place hier au Raid Vallis Clausa pour les frangins du Team Barakafrites ! Une belle satisfaction puisqu’on a résisté pendant toute la course à 4 équipes posées sur notre porte bagage dés la sortie du bateau et que devant ce sont tout simplement quelques cadors de la discipline qui nous devancent, nettement… !
Très content d’avoir pu enfin monter sur un podium d’une très belle course et de repartir avec nos paniers garnis !
Cherchez pas j’ai déjà fini le saucisson…
Top 5
1- Team Lafuma Vibram
2- Raid Nature 46
3- Team Lafuma Vibram
4- 400 Team
5- Team Barakafrites
(51 équipes au départ sur le long et 110 sur le court)
Petit CR de Luc:
On savait que la C.O. pouvait être compliquée car elle était annoncée sur carte IGN, et bein ça n’a pas loupé. Après une première C.O. semi-urbaine avec un premier poste situé directement dans le fameux gouffre de la fontaine de Vaucluse, et un second dans les ruines du château surplombant le village, voilà-t-y pas que mon Toma veut absolument suivre une équipe de sudistes qu’il a flairée comme “locale” après les avoir vu faire après le CP1 (filé direct sur le bon chemin). Et moi qui zieute la carte et lui beugle “Et comment tu vas la traverser la Sorgues de ce côté ? ”
- Bein comme eux, suis-les, on traversera…………..à pied !!
- Mais y’avait un pont là juste à droite !
Pas grave la carte est en papier maché, y’a juste un peu beaucoup de courant et de fond, mais je vais faire le funambule, pour ne pas me vautrer. Tiens c’est bizarre, Toma, il ne se retourne même pas pour voir si je le suis ? En fait…. il m’entend bien beugler comme une truie et il a surtout peur de prendre mon sac sur le coin de la tronche. Bon, voyons le bon côté des choses par contre, on est arrivés pile poil sur la balise n°3. C’est juste qu’à la n°2 on était dans les 5 premiers et là on est dans les ….25. Heureusement sur le canoé, on double un paquet de bateaux; surtout sur les passages de barrages. Pendant que tout le monde fait la queue pour prendre le “toboggan à bateau”, nous, on s’approche du barrage en travers, Toma saute en bas, je lui balance le bateau (….sur le coin de la figure) et je saute à mon tour. Au final on arrive à 4 bateaux côte à côte au débarcadère, tous à la lutte pour la ….4° place. Whaouh ! Départ du VTT road book. Là, on est au point, merci les Gradsduels) les autres n’ont pas pris le porte carte ou le compteur et on creuse un peu l’écart. Au bout de 5km, le VTT devient balisé pour les 10km suivants et là on s’attend à voir revenir les gros jambonneaux sur le 53×11. Heureusement pour nous, c’est tout du “single track” très sinueux, plus technique que physique. Y’a bien 3 équipes qui nous pistent mais comme “attaque sur des frites”, c’est un peu “congelé”. D’ailleurs une fois revenus sur nous, ils n’arrivent même pas à doubler sur les bouts de goudron. On arrive ainsi à quatre équipes au parc VTT pour le début de la CO. On se pose, on sort le fluo, l’ordre des balises est libre, pas question de partir comme des “Gwen’s”. On est les derniers à quitter le parc mais on se retrouve tous à la première balise à fouiller le bois. Les balises sont placées à la sauce IOF (et pas en bordure de chemins mon coin-coin), mais sur une carte IGN tu peux te brosser pour avoir un point d’attaque proche et efficace. On comprend tout de suite, que la CO va faire des dégâts, et qu’il ne servira à rien de courir mais plutôt d’avoir des approches bétons et des points d’attaque le plus précis possible, quitte à faire le tour de la zone pour aller l’attaquer par un point plus clair. Les CP suivants confirment notre impression. Et c’est ainsi qu’on retrouve nos compères sur un poste super dur. Après ratissage collectif, on retrouvera la balise au fond d’un puits, invisible à plus de 1,5m du poste. Dans l’affaire on a recollé au groupe. On enchaine deux ou trois CP “groupiiir”, puis on se sépare à l’approche de la 19, hésitation, réflexion, on la chope et finalement c’est sur celle-ci qu’on lachera notre gruppetto. La dernière balise est un peu sauvage, Toma est content d’être parti “mollets à l’air” mais on arrive au parc encore en bon état. 17km de VTT balisé pour finir, à regarder derrière en permanence, à guetter un éventuel bruit de frein et à gérer les crampes de Toma. A l’arrivée, il y a 4 cartons de pointage sur la table, et 2 autres à côté. On est 5° ou 7° ? Plus qu’à attendre le podium avec le gigot, les fayots et la bière. En fait, les deux cartons mis de côté avaient des PM et l’objectif est atteint: cinquièmes et derniers primés !!
Voilà qui clôture en beauté la première partie de la saison !
Un peu de repos maintenant avant de préparer le trail de Courchevel pour moi, et la CCC pour Toma, puis les raids de la rentrée, avec (on l’espère) une barraque pleine de frites surmotivées, et pas seulement pour aller à la cueillette des champignons en polaire Lafuma ?! N’est ce pas !!?
Il y a quelques mois j’avais cherché, en vain, au sein de la casa patatas quelques prétendants afin de présenter une équipe pour le raid des Méandres du Gardon, à quelques encablures de Nîmes. Par manque de volontaires, j’ai dû me rabattre sur le journal des petites annonces et sur mes listing d’emails… Malgré plusieurs journées de recherche, et de sélection (pour Mr1 votez 1, pour Mr2 votez 2…) je n’ai pu trouver qu’un jeune Grenoblois, Denis, natif du sud (en plus…), et qui aurait eu quelques expériences sportives dans une autre vie…
Bref, ça ne sera pas une patate, mais ça fera l’affaire…
Rendez-vous est donc donné ce samedi après-midi au péage de l’autoroute pour faire la route ensemble direction le petit village de Ledénon, à côté de Cabrières et juste en face de Bezouce qui se situe non loin de Remoulins… ça vous dit rien ? Et le Pont du Gard, ça non plus, ça ne vous dit rien ? Bandes d’incultes, ne me dites pas que vous n’y avez pas emmené vos correspondants allemands lors de vos années collège ?!?
Samedi soir, alors que comme toute Barakafrites qui se respecte je pensais aller chercher pitance dans les bois alentours et me nourrir de quelques racines ou insectes du cru, mon co-équipier me propose une table au “Cigalou” pour partager une gardiane de Toro, de la bière et une pizza aux merguez… Ouh là là, sur qui je suis tombé ! Il n’a jamais lu les conseils de D.Riché dans Endurance Mag ou quoi ?! Manquerait plus qu’il fume sa clope et je ne donne pas cher de notre peau le dimanche matin…
Malgré tout, bien content de m’être rempli la panse dans cette auberge typique d’une bande dessinée de Uderzo, taureau / sanglier même combat, je ne rêve alors que d’un bon lit douillet pour préparer mes muscles à l’effort du lendemain (encore une idée de Riché ça). Mince, le bougre de jeunot m’emmène alors planter la tente dans les bois à quelques mètres d’une bande de joyeux drilles nourris à la 1664… Il me la joue Koh Lanta ou quoi ? Ou alors c’est pour faire raideur ??!… Bon tant pis, j’en saurai plus demain matin sur ses qualités, avec tout ce qu’il fume avant de s’endormir ça risque pas d’avancer…
Dimanche matin, 8h30, PAN ! C’est parti… Et ce qui devait arriver arriva… Je suis seul en tête… Il ne suit pas le bougre !… jusqu’au 2° kilomètre… Car là, le grenoblois me rattrape et me dépose… Un court instant, je peux voir une inscription sur son torse : “Planète Tonique”. Une courte recherche dans mon google interne (oui, on a ça quand on bosse chez Endurance Mag), et une liste de résultats invraisemblables s’affiche en première page… Une suite incompréhensible de lettres et de chiffres : ARWC, EDHEC, RIF 2007, RIF 2009, XPD, Ecomotion, et j’en passe… Sur le coup, je mets ça sur le compte des problèmes de connexion qui affectent mon cervelet à cet instant précis…
Quoi qu’il en soit arrive (enfin) l’épreuve du kayak et avec 8 ans de graphiste chez Kayak Mag, je m’y connais en pagaie… Là encore je suis en tête, bein oui à l’avant du bateau, dés le départ… Jusqu’à ce que de violentes douleurs dans mes bras apparaissent… j’ai déjà connu ça un jour, ce sont les muscles qui poussent. A bout de force, je m’attends alors à un brusque arrêt de la progression de notre bateau… mais bizarrement celui-ci semble accélérer… recherche rapide dans mon encyclopédie Universalis portable (on a ça aussi chez Endurance Mag…) et je découvre des données aberrantes mais concordantes avec les précédentes : on y parle de section de 80km de canoë, de vent contraire et même de portages interminables au Brésil…
Ouf, le Pont du Gard me ramène à la réalité, un instant j’ai cru rêver…
A la sortie de l’eau, il semble ne pas y avoir trop de bateaux à quai, on doit encore être bien placé. C’est partie pour la partie CO sur carte IGN. Un moment d’inattention et je me fais subtiliser la carte par le Tonique Boy. Bon tant pis, j’en ai pas besoin, je suis sûr que c’est tout droit…
Les premières balises s’enchaînent bien et alors que je mets ça sur le compte de la chance du débutant, on se rend compte qu’on est en tête avec les gars d’Issy Aventure, MSO et Xsport Drôme… Tiens, c’est pas mal ça, soit ils jardinent sec, soit mon orienteur connaît le coin…
Arrivé au parc à vélos en 5° position, on repart tranquillement pour les 30 bornes de la dernière section VTT. Avec le peu de dénivelé qu’on a fait jusqu’à maintenant on se dit que là ça va grimper sérieux ! Première boulette de balisage au 2° km et on perd une place… argh… 1 km plus loin, j’ai deux mollets qui se réveillent et crampent… Tiens c’est la journée des muscles aujourd’hui ou quoi ??? Bon là j’abrège, c’est pas important, il m’a juste fallu 10 bornes et 2 litres d’eau pour en venir à bout, on a perdu le contact avec la tête, gagné une seule place, j’ai déraillé au mauvais moment et il manquait 5km au compteur. Du détail…
Oui du détail, à côté de l’extra-terrestre qui est avec moi et qui m’avoue avoir roulé 5h la veille en compagnie de sa dulcinée… Je lui demande son nom de famille : Merlin… Les branchements sont fiables, la connexion est bonne, tout concorde, mon équipier du jour a fini 3° du Raid In France en 2009, vient de remporter le Raid EDHEC et collectionne les podiums avec sa miss… Ah oui je me souviens aussi, il était toujours devant nous à la Transmarocaine…
Bon, trêve de plaisanteries… Un week-end comme on les aime, avec un Môsieur du raid, qui reste pour autant un mec ultra cool et avec qui j’ai passé un excellent moment. Promis, demain je vais rouler et on remet ça
Au fait : on termine 5°/88 à 10 min du podium et 15 min de la gagne… Et ça c’est vraiment de ma faute… oups….
Le samedi 5 juin : On débute par le championnat de ligue moyenne distance au col d’Ornon (1371m). Très joli parcours moyennement technique, avec 21 balises à trouver. Je fais 20 balise à balise et une ÉNORME ERREUR qui me coute 25 min de jardinage. Le cartographe représentait les talus de pierres comme des rochers, je ne comprenais absolument pas ce que venait faire ce talus qui n’apparaissait pas sur la carte. Ceci m’a valu 5 recalages différents, et en fait la balise était juste derrière le talus. C’est dommage, sans cette erreur je faisait une très bonne course.
Le dimanche 6 juin : Le deuxième jour, c’est un longue distance à Chamrousse. Tout le monde m’avait prévenu sur la technicité extrême de cette carte, au menu, 8,2 km de poste à poste et 500 m de D+ à vol d’oiseau!!! Ca va être chaud!!!
En effet, je prends la carte, et là je comprends tout à fait ce qu’ils voulaient dire, 45 min pour trouver la première balise. Ce premier jardinage me permets de comprendre comment fonctionne cette carte, et j’arrive à faire un trajet à peu près correct jusqu’à la la balise 5 qui est perchée à 2000 m d’altitude!!! je descends ensuite sur le lac que je vois du haut de ma montagne. Une descente bien pentue avec de petites falaises a dés-escalader, et là malheureusement, je chute lourdement, et m’ouvre la main droite. Le plaie est assez profonde et la douleur vive, je saigne abondamment et ne plus descendre les minis falaises… Un peu paniqué je me pose une vingtaine de minute, le temps que ca sèche un peu et que la douleur diminue. Je repars enfin en faisant un choix d’itinéraire plus facile pour descendre sur une main, puis arrivé en bas je décide de continuer quelques balises… Je fais finalement 17/26 balises avant de finir au poste de secours qui m’enverront aux urgences pour me faire mettre des points de suture…
En conclusion, cette deuxième course était bien trop technique pour moi et nous a couté (moi et Fanny) 4 heures d’urgence à la clinique pasteur…
A la semaine prochaine pour le championnat de ligue de sprint!!! d’ici là j’apprendrai à courir!!!
Bon après un débriefing d une semaine, voici le CR des zeric team Barakafrites.
Un peu spécial cette année, bref tout a commencé la semaine avant, Eric ;moi : lequel ? –moi bien sûr Eric D, je me fais une entorse à la cheville une semaine avant. Bref j’appelle l’autre Eric le mardi pour lui dire que c’est cuit, ma cheville me fait mal et je boite. Miracle, Mercredi: plus rien, mon ostéopathe me dit “Bon pour la course”…On verra si ca tient. Mercredi soir retéléphone à Eric ; enfin l’autre, afin de lui dire OK on repart…Lui, l’autre Eric m’annonce: “Je pars à Tours en urgence. Je reviens vendredi soir…à suivre”
Bref nous voila samedi, Eric qui est rentré tard dans la nuit de Tours et moi Eric qui ai été bénévole à l’accueil, on part tous les deux dans un bon état de fraicheur sur le circuit B.
Cette année, le départ est spécial, on suit un chemin imposé d’environ 5km. Bref, il monte ce chemin, au bout de 45 mm, on se lance enfin pour le vrai départ.
Ca y est, on fait le report sans trop de mal et nous partons à l’assaut des balises. On se trompe un peu la première, mince ca commence mal. Ensuite on enchaine à V- max, ma cheville tient, on a un bon rythme, on ne fait pas d erreurs d orientations. Mais arrivé à la mi-parcours, surement a cause de la chevillière, je ne peux plus poser le pied. Là, le pauvre Eric souffre avec moi, on n’avance plus, je fais le minimum de distance, le bilan est catastrophique, on perd plus de trois quart d’heure par rapport à une autre équipe qui a servit de point de repère. J’arrive tant bien que mal au bivouac, c’est vraiment mal parti pour le lendemain. Après deux heures d attente, je passe dans les mains d un ostéopathe qui me débloque ma voute plantaire, je peux remarcher. Allez, on, y va demain…
Là, j’assiste aux pros du bivouac qui nous font un spectacle avec les réchauds. Réchaud ardéchois ou réchaud drômois, lequel fonctionne ? Celui de Savoie LE JOKER
Ouf les filles ne mangeront pas froid.
Après une bonne nuit au chaud…le matin: réveil en trompette enrouée. Il fait chaud, nos tentes ont du givre…on repart. Je donnerai le rythme de la vitesse de course. On passe une matinée assez tranquille, les Zerics font des supers choix techniques afin d’éviter du dénivelé et de la distance. Je prends une leçon par Eric ; l’autre enfin quoi. Evidement, on ne peut pas trop lutter avec ma vitesse mais on arrive à bien se débrouiller. Je suis content d arriver car j étais à la fin …cuit et j avais un peu mal aussi.
Bon, fini la course, après une douche, là c’est bon d être membre de l’organisation, je repars à mon poste. Ce soir, je vais bien dormir….
Je tiens à remercier Eric qui m a beaucoup soutenu pendant ces deux jours, il n a rien dit, ne s’est jamais plaint. Avec le recul, j aurais peut être pas du prendre le départ, mais bon j ai profité du soleil, des paysages du Vercors et j ai encore appris pas mal de truc en CO. ET puis le bonheur de voir Fanny et Sarah a l’arrivée…humm.